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 Faustine Applegate [OK]

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Faustine Applegate

Faustine Applegate


Messages : 9
Date d'inscription : 08/06/2012

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MessageSujet: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyVen 8 Juin - 20:48

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Faustine Ellen Applegate Ft. Chloë Moretz
Austin, Texas - Lycéenne, mais ça remonte à longtemps - 16 ans, pour l'éternité... - 14 mai 1959 et 19 octobre 1974 - Fantômes


¤ Êtes-vous hanté(e) ou avez-vous déjà hanté quelqu'un ? : Ma première expérience avec les fantômes remonte à ma propre mort et il me fallut un temps pour comprendre dans quel état j'errais. Ce sont les larmes de ma mère, qui m'ont mise sur la piste. Je croyais que c'était simplement ses remords, ses regrets, de ne pas avoir été là pour moi, à l'instant où j'en avais le plus besoin et d'avoir indéniablement, fait le mauvais choix, quant à la famille à laquelle elle me confia. Son mutisme, depuis ma mort, ne me permit pas de la réaliser instantanément mais la conversation de mon père -ou plutôt son monologue, plus que son comportement on ne pouvait plus distant avec moi, m'assura de réaliser complétement que je n'étais plus qu'un fantôme. Ce fut donc elle, ma tendre mère, que je hantais la première. Certainement pas par choix, juste parce qu'après le drame, mon premier réflexe fut de rentrer à la maison et que ce fut elle que s'y trouva. Passé le choc, elle me réconforta, m'implora de lui pardonner, même si c'était fait bien avant qu'elle n'ose le demander. Elle ne posa plus d'autres questions. Même si elle se demandait si ma présence relevait d'une machination macabre à laquelle on la soumettait ou si, insidieusement, elle commençait à glisser dans la folie. Rien n'était important, du moins pas autant que le fait qu'elle m'ait retrouvée, sa fille chérie. Mais pour trop peu de temps.
Quand mon père revint à son tour, il lui fut impossible de passer sous silence mon absence et les atrocités qui l'avaient causée et ma présence, loin de devenir un baume réconfortant, était le fer chauffé à blanc qui martyrisait son pauvre crâne. Cela sans que mes "pouvoirs" de fantôme n'y soit pour quoique ce soit. Je n'ai eu que l'occasion d'assister à sa déchéance, sous les assauts de l'alcool et des drogues, qu'elle consomma bien avant que je ne me retrouve dans cet état. Jusqu'à être internée, libérée et de mourir, d'une overdose médicamenteuse méticuleusement préparée. Un suicide, la seule façon de pouvoir s'échapper. J'ai fini de la pleurer, maintenant, d'où je suis, je l'envie.

Puis il y eut Tobias Kowalsky, le fils du monstre. Qui sans en être totalement un, n'était pas aussi innocent que ce qu'il laissait penser. Ce fut bien des années plus tard, presque trente ans après les faits. Malgré les années qui détériorèrent son corps, marquèrent son visage, ridèrent son regard, le reconnaître fut pratiquement un jeu d'enfant. Ses yeux bleus restèrent gravé dans mon âme et le simple fait de les croiser ranima la flamme de la vengeance, la grondement sourd de la violence, l'appel à la haine. Il fut le deuxième. Mais pas le dernier. Son esprit trop fragile ne tarda pas à flancher mais je l'empêchais par d'habiles manipulations de s'offrir au sommeil éternel. Il est également un fantôme, errant là, quelque part, aussi loin de moi que possible, car il le sait, que je n'ai pas tout à fait fini de le hanter.

Et enfin, le troisième et dernier, Ezra Kowalsky, le dernier enfant du Tobias sus nommé, son préféré. L'antithèse complète de son paternel. Si le premier me rappela la frustration de ma mort et éveilla des pulsions que je pensais disparues depuis des décennies, lui, c'est la vie qui était en moi, retirée depuis presque autant d'année, qu'il a le don d'éveiller. Je le hante depuis ses quinze ans, ce qui fera bientôt huit ans. Et pas un jour je ne l'ai regretté. S'il s'agissait d'abord d'une énième vengeance envers Tobias, afin de l'empêcher de garder un contact avec ce fils apprécié, notre relation s'est très vite transformée. Jusqu'à ce qu'il fasse de moi sa muse -comme il aime le dire, même si de mon point de vue, je ressemble d'avantage à son cobaye.

¤ Que pensez-vous des fantômes de manière générale ? : De manière générale, je n'aime pas faire de généralités. C'est dans le détail que se trouve la précision et j'ai un goût prononcé pour l'exactitude. Difficile de faire d'une multitude de cas et d'êtres différents, une généralité, mais d'ordinaire, j'aime à les fréquenter. Les plus hostiles m'ont un temps effrayée avant que je ne me souvienne que j'étais déjà morte et qu'ils ne pouvaient absolument plus rien contre moi. J'ai donc tendance à rechercher la sagesse d'âmes ayant parcouru notre sphère durant des décennies voire des siècles. Ou à guider les nouveaux venus, qui parfois ignore tout de leur état. Comme beaucoup d'autres, je regrette d'être coincée ici, sans avoir aucune perspective d'avenir et aimerais y remédier, sans savoir m'y prendre d'une quelconque façon.

¤ Caractère et goûts : Quand j'étais encore en vie, j'oscillais entre sérieux et frivolité. A mon âge, ma mère était déjà enceinte de moi et obligée de quitter son foyer. Même si je l'aimais plus que tout, je voulais à tout prix éviter de reproduire le même chemin. Sa vie de bohème, même si elle fut agréable à vivre pendant un temps, ne m'attirait pas plus que ça. J'étais plutôt du genre studieuse, à passer ma vie dans les bouquins, à avoir trois devoirs d'avance et à connaître mes leçons sur le bout des doigts. Pour être certaine d'avoir un bon métier, que j'aurais choisi et qui me permettrait de ne pas devoir déménager tous les trois mois. J'étais plutôt discrète et timide, malgré les apparences mais les années ont appris à me débrider. je suis beaucoup moins peureuse qu'à l'époque et surtout, beaucoup plus aventureuse. pendant vingt ans, j'ai traversé la terre et les océans, avide de curiosité, envers ces autres qui ne me verraient jamais. Je suis toujours aussi observatrice, mais à part regarder les autres vivre sans nous, il n'y a pas grand chose à faire, quand l'on est un fantôme. Ce qui est fort dommage, car depuis que je suis morte, je ne me suis jamais sentie autant en vie ! Paradoxe, quand tu nous tiens...


¤ Histoire :

« S'il te plait, ne me laisse pas ici. Emmène-moi avec toi ! » Je la suppliais presque. Mes poings se renfermant sur les pans de sa jupe longue, tandis que mes bras se serraient tout contre son ventre chaud. Je me sentais bien ainsi, les narines emplies de son odeur de patchoulis, le front chatouillé par ses longues boucles blondes.
Je savais que si j'insistais, elle n'aurait plus la force de me laisser ou de partir. Du moins, ça avait fonctionné pour Woodstock. Jusqu'à ce que l'appel de l'acide la force à m'abandonner au premier couple de hippies rencontrés, et qu'elle se souvienne de mon existence, quelques semaines après sa dernière descente... C'était certainement ce constat amer, qu'elle serait à jamais une mauvaise mère, qui la forçait à me laisser à n'importe quelle famille qui lui semblait façonnée sur ce format plus stable et normal que tout ce dont elle était capable. Mais à l'aube de mes seize années, je n'en avais que faire, moi, de la normalité. « Ne fais pas l'enfant Fae. Tu sais très bien pourquoi je ne peux pas t'emmener, je n'aurais pas le temps de m'occuper de toi. Puis, à ton âge, on a besoin de stabilité. Tu as des amis ici, je ne voudrais pas t'en arracher, encore une fois... » De la stabilité, c'était bien la première fois qu'elle m'en parlait. Mon passé n'avait rien eu de stable, entre ma petite enfance passée dans une secte en Amérique latine, après que mon père l'ait quitté, pour ensuite se retrouver dans une communauté d'artistes, en plein cœur de San Francisco sans omettre de préciser l'année en Inde, puisqu'elle avait besoin de se ressourcer. « Aliiiiiiiice ! » Ma mère insistait pour que je l'appelle par son prénom. « Tu viens de le dire, je suis presque une adulte maintenant, je peux très bien prendre soin de moi. » Elle me serra encore plus fort contre elle et chuchota tout contre mon oreille. « Je reviens très vite, je te le promets. Dans à peine trois mois, je te raconterais tout ce que tu auras raté. Maintenant, sois gentille, laisse-moi partir, pour que je sois moins longue à rentrer. » « Il faut partir, maintenant, ma belle. » Quelques larmes roulèrent sur mes joues mais je les séchais avant qu'elle ne puisse les remarquer. Je savais qu'au delà de ses rêves de gloire, si elle persistait dans cette voie, pour laquelle elle était douée, c'était également, pour qu'un jour, nous puissions nous en sortir et que je sois à jamais fière d'elle. Elle ignorait que pour que ce soit le cas, il lui suffisait d'exister. Je jetais un dernier regard de mépris à Rob, son manager, qui sous prétexte de lui décrocher la première partie de la tournée de l'icône folk du moment, Joan Baez, pourrait faire ce qu'il voudrait d'elle. Et mes yeux continuèrent de se faire plus durs, à mesure qu'il l'éloignait pour la faire grimper dans ce van, qui l’emmènerait à des kilomètres de moi, me transformant en vulgaire entrave à sa fulgurante destinée. Puis il finit par se radoucir, quand leur véhicule ne fut plus qu'un point dans l'horizon et que Tobias approcha de moi, me prêtant une épaule, sur laquelle il m'était encore possible de pleurer.

Au début, rien ne me laissait présager ce qui allait se passer. Les Kowalsky était une famille pas plus anormale que celles que j'avais connues. Ils étaient peut-être un peu plus catholiques que certains - oh ces longues heures d'ennuis à écouter les sermons ! Et plus nombreux que d'autres - comment Rosemary avait-elle élevé seule autant d'enfants ?!
La vie là-bas y était aussi mouvementée qu'ailleurs et surtout bruyantes ! On s'exprimait par les cris et quand ils ne suffisaient pas, c'était les coups qui se mettaient à pleuvoir. Sous le regard scrutateur et désapprobateur de la matrone. Rosemary, vieillissante et malade, commençait à avoir de plus en plus de mal à tenir sa maisonnée. Le départ de ses deux aînés pour le Vietnam ne l'avait en rien aidée. Bien au contraire, depuis, les deux plus jeunes n'en faisaient qu'à leur tête et elle s'était résolue à l'idée désagréable qu'il n'y aurait rien de bon à en tirer. Pour ma part, je bénéficiais de la protection de Tobias, qui m'assurait de ne pas subir les jalousies de ses frères et sœurs, ainsi que de l'amitié de Rosalyn, la plus âgée et peut-être la plus délurée. Nous nous étions rapidement rapprochée. Je lui apprenais à savoir aligner quelques accords sur ma guitare folk et en échange, elle me permettait d'assister à ses virées. Dans le cinéma à ciel ouvert, dans le dos de sa mère, nous fumions des cigarettes et buvions parfois du vin. Nous aimions à nous retrouver seules, entre adolescentes, pour partager nos expériences communes ou bien souvent très différentes mais certains soirs, des garçons du lycée nous rejoignaient. En flirtant avec eux nous nous sentions libres, insouciantes et désespérément désirées, ce qui, vue nos familles, était un luxe auquel il était délicieux de gouter. Jusqu'à ce que, las de patienter, l'un d'eux décida de prendre ce qui lui était dû, par la force. La séance était finie depuis longtemps mais nous avions décidé de rester sur le parking. Tandis que Maxim et Rosalyn s'étaient éloignés pour trouver un coin discret où s'embrasser en toute impunité, je tentais de ne pas succomber au mal de crâne qui me guettait, alors que j'essayais de résoudre le rubik's cube sous l’œil aiguisé de Oliver. Ses cris m’alertèrent et me décidèrent à abandonner l'énigme labyrinthique. Je courrais vers la source, pour voir ce sale enfoiré couchée sur la silhouette frêle de mon amie et malgré ma force dérisoire, il me fallait intervenir. « Lâche-la ordure, elle a la syphilis ! » Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais dit cela. Ma langue avait été plus vite que ma cervelle et était prête à débiter n'importe quoi, pourvu que l'arrachage de sa petite culotte soit la dernière saloperie qu'il puisse lui faire. Il se retira, complétement dégoûté, comme je l'avais espéré. « Bande de traînées ! » J'acceptais solennellement son insulte, tandis que Rosy s'éloignait pour rejoindre la voiture d'Oliver. Il nous raccompagna, dans le silence le plus parfait. Plus un seul mot ne devrait être prononcé sur cette sombre soirée. Mais d'autres langues s'étaient déliées, celle de Maxim en premier et la rumeur se répandit comme une traînée de poudre, dans notre lycée et bien au delà...

« Je ne pourrais jamais te le pardonner, garce, tu le sais ? Tu vas le regretter et tu vas en baver !! C'est une promesse et je la tiendrais. » Le silence de Rosalyn, gardé tout le long du trajet qui séparait la maison du lycée se brisa de cette façon. Je ne pouvais que comprendre sa colère et tentait de me faire pardonner. Elle subissait tellement d'injures et de moqueries, même de la part de ses prétendus amis... Et tout ça par ma faute ! J'étais prête à n'importe quoi pour qu'elle déverse sur moi cette frustration, même de la plus violente des façons. Mais elle préférait rester digne et ravaler sa colère à défaut de ses larmes, qui éclataient en sanglot. « Pourquoi pleures-tu ma chérie ? » La porte venait à peine d'être passée et ce détail n'échappa pas à la cheffe de famille. Même affaiblie, elle restait prévenante envers ses enfants. « C'est de la faute de cette salope de Faustine !! Elle raconte les pires atrocités sur moi, à tout le lycée. Plus personne ne veut me parler, hormis pour me dire des méchancetés. » La langue de Rosemary claqua dans un bruit sec tandis qu'elle écrasait sa cigarette dans le cendrier d'un geste lent et las. Je ne pus soutenir son regard, le mien s'écrasant avec lourdeur sur le sol. Je me sentais honteuse, d'avoir empiré les choses alors que tout ce que je voulais, c'était la protéger. « Alors comme-ça, tu aimes dire des horreurs sur ma fille ? Approchez-vous, tous, et que ça vous serve de leçon ! Je ne supporterais pas les menteurs dans cette maison. » Et les Kowalsky s'unirent dans la même stupeur. La violence, leur mode de communication, entre deux sermons. Aujourd'hui, ils pourraient l'abattre sur une autre et en préserver toute la subtilité. Ma jupe fut remontée, mon dos courbée et la ceinture cingla l'air avant de s'abattre, à cinq reprises, sur mes fesses rougies.
L'escalade ne tarda pas à poindre. A chaque faute, je devenais le martyr exemplaire. Ma mère eut des retards dans ses paiements pour mon gîte et couverts, Rosemary montra donc à ses enfants ce qu'il advenait des voleurs. Mes poignets gardant encore les stigmates de ses brûlures de cigarettes. Je refusais de prêter mes affaires, alors elle se plut à m'éduquer, pour que je ne devienne une égoïste éhontée. Après cinq jours passés à la cave, sans boire ni manger, je me fichais totalement, de ce que j'avais pu posséder. «Maman, Faustine pourrait remonter maintenant, je crois qu'elle a compris et qu'elle retiendra la leçon.» Le bras flasque de sa mère se resserra autour de son épaule, il ne l'avait jamais connue aussi tendre, aussi proche de lui. Il savait que la présence de sa petite Fae n'y était pas étrangère. Il aurait seulement aimé que ça se fasse dans d'autres circonstances. « Pas encore, pas maintenant Tobias. Il faut qu'elle apprenne et vous aussi, pour ne pas m'obliger à vous voir commettre les mêmes erreurs. »

Tobias était toujours là pour prendre ma défense. Il en avait toujours été ainsi, même quand nous étions petits. J'avais cinq ans, il en avait six, la première fois que nous nous étions rencontrés. Les caïds de la cour de récré avaient tenté de voler mon goûter. Il s'était interposé et nous l'avions partagé. Dès lors, il leur fut impossible de nous séparer.
On allait toujours de pairs, il était le flic et moi la voleuse, le cow-boy, quand coiffée de nattes, je jouais l'indienne... Nous étions des béquilles, l'un sans l'autre, tout se cassait la gueule. Vint pourtant un temps où nous délaissions nos jeux d'enfants... Les années avaient passés, ma mère m'avait emmenée loin de lui pendant presque sept ans. Quand je l'ai retrouvé, après toutes ces années où il m'avait manqué, je l'aimais toujours autant. Et lui beaucoup plus. D'une façon que je ne pourrais jamais éprouver, au moins à son encontre. Car il n'en était pas de même avec Oliver, le plus beau garçon du lycée. Le même avec qui j'aimais m'évader, pour ne plus penser à la corvée que serait le simple fait de rentrer - Quelle trouvaille Rosemary allait inventer pour me torturer ? J'étais trop sérieuse pour manquer les cours importants, à cette époque, je pensais encore avoir un avenir mais irrémédiablement, je ne pouvais plus suivre les heures consacrées au sport. Mon corps était devenu trop douloureux et honteux pour que je puisse porter les shorts qui y étaient consacrés. Les marques de mes péchés, infligés par les Kowalsky me paraissaient justifiés et je n'avais aucune envie de devoir les expliquer.
Un simple baiser volé, échangé près de la porte d'entrée, suffirait à sceller ma cruelle destinée. La porte s'ouvrit à la volée, et la mine furibonde de Rosemary en sortit. Derrière elle, le coeur de Tobias se brisa sans éclats. « Alors, c'est ce que tu fais au lieu d'aller en cours, fille de mauvaise vie ?! Rentre immédiatement ! » Et la porte se referma sur mon calvaire.

« Qu'est-ce qu'elle a écrit ? » « Je suis une prostituée, et fière de l'être. » « Chauffe bien l'aiguille Tobias, il faut que ça reste gravé sur sa peau. Que tout le monde sache qu'elle porte la marque de Jezabel pour que cette succube ne dévore plus de son appétit insatiable, les cœurs purs de garçons trop rêveurs ! »
Tobias était sur moi, mon t-shirt laissait la peau tendue de mon ventre à découvert où l'inscription avait été tracée au feutre avant qu'il ne fasse en sorte qu'elle devienne indélébile. Je me tortillais, le suppliais, l'implorais de me pardonner, même si je n'avais encore jamais fauté. « Regarde-là se dandiner cette traînée. Dis-toi que tous les garçons du lycée y sont passés. Tous sauf toi ! » Rien n'était vrai, j'étais encore vierge mais n'importe quel mot qui sortirait de ma bouche ne suffirait à leur faire entendre raison. Même pas mes cris de folie, lorsque la douleur, à sa plus forte ascendance m'écrasait de son influence. Le point de non-retour avait été dépassé, Tobias n'était plus là pour me protéger. Ils purent alors aller à leur plus noire méchanceté. Je n'étais plus qu'une poupée souillon, un pantin sans vie, un amas de chair sans âme, un tas d'immondices. Le supplice dura, pendant presque un mois, je ne pleurais même plus, mon corps trop fatigué n'avait plus assez d'eau pour les laisser couler. A bout de force, j'accueillis la mort comme une amie, une véritable délivrance. Mais ce que j'avais vécu, ne devait être que le début d'un horrible et très long cauchemar.

Ma mère se laissait dépérir. J'avais beau lui expliquer que je ne lui en voulais pas. Que le seul regret que j'avais à cause de cet état de fantôme, était de ne pas pouvoir la prendre dans mes bras. Que maintenant débarrassée de cette encombrante enveloppe charnelle, je ne craignais plus rien puisque plus personne n'aurait l'occasion de me blesser, de meurtrir ma chair.
Cela ne lui suffisait pas. Pas plus qu'à moi. Quand on passe son temps à prôner l'amour universel et à le faire, à l'orée des champs, il est difficile de se prendre de plein fouet la noirceur que porte en elle l'humanité. « C'est comme-ci j'ouvrais les yeux pour la première fois et que je voyais le monde, tel qu'il est. Partout la laideur, la souffrance et la mort, avec ses guirlandes de pourritures lumineuses. Je hais cet hiver, où il fait tellement froid sans toi. Je déteste noël, le vieux barbu est un pédophile achetant le silence des enfants en leur offrant des cadeaux contre des attouchements. Et les enfants sont des monstres. Leurs petites dents croquent la vie, littéralement. Il se repaître du sang et laissent les adultes dans une solitude dévastatrice. Hier le monde a tremblé, demain il tombera. Ils assisteront à sa chute sans moi. » « Tu es fatiguée ma belle Alice. Je t'en prie, va te coucher, ne prend pas ces cachets. » Rictus désinvolte, regard de défi, elle parle et engouffre ces sucreries de la mort. « Je suis folle, cinglée, siphonnée, c'est toi qu'on maltraite et c'est ma caboche qui pète. Je suis malade, je te parle alors que tu pourris seule quelque part, pas très loin d'ici. Je suis malade, je dois me soigner. » « Tu ne délires pas. Je suis bien réelle, pas tangible, mais bien là, même si ça ne s'explique pas. Ne m'abandonne pas. » « Je ne t'abandonne pas, je suis une bonne mère, je viens te rejoindre. Je ne supporte pas l'idée de te savoir seule. J'arrive ma chérie. Un rose et les lumières s'éteignent, le monde n'est plus chaos plongé dans l'obscurité, je n'ai plus le loisir de voir ses horreurs. C'est apaisant. Le bleu et l'ouïe ne se fait plus entendre, plus de cris, plus de plaintes, plus de paroles inutiles, de mots réconfortants qui n'ont aucun sens. J'AI PERDU MON ENFANT !! Tu crois vraiment que c'est avec des paroles, des promesses que ça va retirer le mal que ça fait ?! Un vert et mon palais oublie son goût de misère. De la pourriture, plein la bouche. Je fais des renvois de moisissures, à l'intérieur, tout est mort, plus la moindre étincelle. Juste une carcasse qui se traine, mais plus pour très longtemps, plus pour très longtemps ma douce. Un violet et je ne la sens déjà plus, toute cette puanteur qui m'encrasse. Et bientôt, je serai aussi légère que l'air, un doré, le fatal, regarde, je deviens luminescente. J'arrive ma fée, ne t'éloigne pas de moi, je ne te quitterai plus jamais. » « Je te le promets. » Et je tins ma promesse, à veiller son corps pendant neuf jours, avant qu'on ne le retrouve. A l'accompagner jusqu'à la morgue, jusqu'au crématorium. Partout, où son âme pourrait être, j'y suis allée. Traversant les pays, les contrées. Je ne l'ai jamais retrouvée. Ma mère m'a abandonnée, se délivrant de sa douleur, me laissant avec ma peine.

« NE ME TOURNE PAS LE DOS TOBIAS ! Regarde et admire ton œuvre !! » Ma jupe se lève pour découvrir mes cuisses trop blanches marquées de bleues et de rouges. Ils m'ont roués de coup et cette illusion de chair en garde encore les traces. Ma main passe sous mon t-shirt pour le remonter et les lettres de sang aussi vives qu'autrefois réapparaissent, ancrées à jamais dans ma peau, rien ne pourra jamais plus les effacer.
« Tu prends ton pied ? Combien d'autres as-tu martyrisée pour que ce soit à nouveau le cas ? Combien en as-tu soumises puisqu'elles te résistaient ? » « Aucune, je te le jure ! Si tu savais comme je regrette de t'avoir fait ça. Je t'en supplies, pardonne-moi ! Je ne savais pas ce que je faisais, je... J'ai changé ! » « Te pardonner, mais tu rêves mon vieux ! Je vais hanter, toi, tes fils, tes petit-enfants et leurs enfants ! Je vais prendre tout ce que tu m'as pris et plus encore. Crois-moi, tu n'auras pas assez d'une vie pour me faire oublier un centième de ma rancoeur. » Trente ans ou presque - que sont une année de plus de moins quand une journée passée ici ressemble à une éternité ? s'étaient écoulés avant que je ne le recroise. Sur le terrain de jeu de notre enfance. Après qu'il ait déposé une gerbe de fleurs sur ma tombe. Me cracher au visage aurait été moins insultant. Je ne lui avais jamais pardonné mais j'avais appris à accepter ma destinée. Du moins, je le croyais. Jusqu'à ce qu'il refasse surface et éveille un maelström de sentiments et n'éveille toute cette rage contenue. Il paierait, jusqu'à sa mort. D'avoir une femme aimante, des enfants attendrissants et admiratifs. Quand je n'avais rien d'autre que ce semblant d'existence. Transformant ma vie en anecdote, en bagatelle qui ne lui coûta que deux ans de prison. Ce n'était pas assez cher payé pour ce qu'il m'avait fait. Il avait tout, je ne possédais plus rien, hormis ma haine et je comptais la laisser s'exprimer. Laisser libre cours à mes idées débridées sur comment hanté un humain grâce à la seule chose que les fantômes ont à leur disposition, l'altération. Et après des années de théories acquises grâce aux rencontres hasardeuses de mes pairs, du plus vil au plus prospère, il me tardait de passer à la pratique. Et j'étais un fantôme doué, ne mettant que quatre ans à transformer en loque un homme respecté. Je lui ai fait vivre un enfer, achevé par un accident de voiture, alors que son alcoolisme avait été largement contenté. Je serais encore à sa poursuite, si le chaos n'engendrait pas la perfection.

« Est-ce que tu partiras avec moi ? » « Tu sais bien qu'avec toi ailleurs c'est ici. Je te suivrais où tu voudras. » Mes lèvres s'étendent en un sourire satisfait puis s'approchent, rien ne le touche et pourtant, là où elles devraient se trouver, il ressent une chaleur un peu plus soutenue que celle que produit son propre corps. Baiser fantomatique. Comme le tout premier qu'il reçut, il y a presque huit ans de cela.
Le bus qui nous conduisait à White City était inconfortable mais cela n'empêcha pas Ezra de s'y endormir. J'admirais alors ses traits angéliques et apaisés, la douceur qui s'en dégageait. Ezra était un trésor insoupçonné, un cadeau que j'avais dérobé à son père et qui me tenterait presque à lui pardonner ses méfaits. Tout comme il l'avait fait avec moi. Ne me reprochant nullement d'avoir conduit son père à la déchéance, à avoir transformé le héros auquel il voulait ressembler en un véritable déchet. Juste bon à se saouler, à le frapper et à raconter à ses amis de comptoir, ses histoires délirantes de fantômes qui le hantaient. A l'aube de l'adolescence, sa vie paraissait déjà fichue. Taciturne, renfermé, muet, il était au mieux destiné à finir sociopathe et au pire, psychotique. La mort de son père et mon entrée dans son existence l'avaient transformé et moi avec. J'étais amoureuse de sa sincérité, folle de son rire, enivrée par sa vitalité. Avec lui, je me sentais vivante à nouveau.




¤ Détails qui ont leur importance :
    ~ Elle a écrit une série de livres, à quatre mains, aidée d'Ezra, destinés aux jeunes adultes et qui eut beaucoup de succès. Elle parlait de fantômes, bien évidemment.
    ~ Jouer de la guitare ou du piano lui manque énormément, elle ne peut pas entendre un seul de ces instruments sans penser à sa mère, qui lui manque terriblement.
    ~ Pour tromper l'ennui, fréquemment présent quand on est un fantôme, elle a décidé de suivre plusieurs cursus à la fac. Elle engrange les connaissances et les fera peut-être recracher au prochain humain qu'elle se décidera à hanter.
    ~ En attendant, elle n'imagine pas sa vie sans Ezra avec qui, plus que protectrice, elle est véritablement possessive. Elle ne supporte pas de le sentir s'éloigner et est prête à tout pour écarter le moindre danger, même à le tuer...


¤ Comment as-tu découvert le forum ? : Grâce à une recherche sur forumactif.
¤ Code Secret ? : OK!
¤ Fréquence de connexion sur le net : Aussi souvent que possible mais au moins 5 jours par semaine.


Dernière édition par Faustine Applegate le Jeu 14 Juin - 0:24, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyVen 8 Juin - 21:25

Bienvenue,

comme tu peux le constater, le forum vient tout juste d'ouvrir, et je suis ravie de t'accueillir. Je te souhaite de passer d'agréables moments par ici.

Je te laisse tranquillement terminer ta fiche, j'ai déjà validé le code secret comme tu as pu le remarquer. Un petit détail qui a attiré mon attention : la mère de Faustine qui la sert dans ses bras alors que la jeune fille est un spectre. Ce n'est pas méchant (comme je l'ai dit, cela relève seulement du détail), mais j'ai trouvé que c'était important de rappeler que les fantômes ne peuvent être touchés physiquement - j'ai tendance à l'oublier parfois moi aussi. =)

En tout cas, ta fiche m'intrigue déjà beaucoup et j'ai hâte de lire le reste ! =)
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyVen 8 Juin - 21:41

Bonsoir Stefan,

merci beaucoup pour ton accueil ! J'espère qu'on sera bientôt nombreux à hanter peupler la ville blanche. En attendant, votre premier fantôme vient de poser ses bagages sur le forum ! cheers

Merci pour le code et effectivement, j'avais un peu beaucoup zappé ce tout petit détail qui implique que même nos hantés ne peuvent pas nous cajoler... Z'êtes pas chics avec nous autres, ghosts, comme-ci notre existence n'était pas déjà assez compliqué, il faut qu'en plus on soit privé du moindre contact, pfff... Bref, je retirerai ça et compléterai rapidement ma fiche, qui devrait être prête avant la fin du week-end.

Avant de dire d'autres bêtises, les fantômes peuvent avoir des contacts entre eux, ou définitivement, vous avez décidé de leur pourrir la mort ? X)

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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyVen 8 Juin - 22:05

Et nous sommes ravies de voir que tu as choisi notre forum pour t'installer ! o/

Aucun problème pour ta fiche, prends tout ton temps, et je te lirai avec d'autant plus de plaisir ! =D
Et pour répondre à ta question : les fantômes ne peuvent pas non plus se toucher mutuellement, parce que nous sommes de véritables pourritures et que nous voulons effectivement qu'ils soient frustrés au maximum. Razz Plus sérieusement, nous avons déjà pour projet de régler cette question lors d'une intrigue prochaine, mais nous attendons d'avoir un peu plus de membres pour cela. Wink

Estimez-vous heureux avec votre pouvoir de perception ! Je ne te ferai pas de dessins pour illustrer toutes les possibilités qui s'offrent à vous grâce à ce dernier - parce qu'il n'est pas question que je passe pour un admin dépravé alors que tu viens à peine d'arriver, je risquerai de te faire fuir. x)

Voilà pour les infos. N'hésite pas si tu as le moindre souci de rédaction !
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Faustine Applegate

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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyLun 11 Juin - 8:50

Aaaaah, maintenant j'ai hâte de découvrir ça ! Vivement qu'on soit plus nombreux pour que vous puissiez lancer ça et accessoirement, que je puisse interagir avec d'autres fantômes...
En attendant, je vais compléter ma fiche, mais ce week-end j'ai finalement été absente. Ce soir, je devrais pouvoir avancer.

Vous avez vraiment décidé de complexifier notre jeu, ça méritera vengeance, dès que possible. =) Et j'aime les dépravés !! Même si j'ai déjà quelques idées sur la façon dont j'utiliserai le don.
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Alex Blackwood

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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyLun 11 Juin - 15:25

Si t'aime les dépravés tu va bien t'entendre avec Stefan (pas tapé ^^). En tout cas bon courage pour ta fiche et bienvenue (ouais, j'fais comme chez moi, j'souhaite la bienvenue aux gens, nah !)
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Faustine Applegate

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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyMer 13 Juin - 23:51

J'en doute pas un instant. Twisted Evil Et merci pour ton accueil !!

Aussi étrange soit-elle, on mettra ça sur le compte de l'heure, je pense que ma fiche est terminée. cheers
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyJeu 14 Juin - 0:18

Je ne suis pas si dépravé que ça, ce sont de fausses rumeurs qui courent (comment ça je ne suis pas crédible ? u.u).

Bref, restons sérieux juste un instant. Il y a un petit détail qui m'a semblé ne pas concorder dans ta fiche, à moins que ce soit définitivement l'heure qui nous joue des tours... En réponse à la première question tu nous parles de Ezra :
Citation :
Je le hante depuis ses quinze ans, ce qui fera bientôt huit ans. Et pas un jour je ne l'ai regretté.
Et dans le dernier paragraphe de ton histoire :
Citation :
Il n'avait que onze ans et sa vie paraissait déjà fichue.
On est d'accord : Faustine a commencé à hanter Tobias quand Ezra avait alors 11 ans. Tobias est mort au bout de quatre ans, ce qui veut dire qu'Ezra avait alors 15 ans. Il faut le comprendre comme ça je suppose ? Parce que la façon dont tu as tourné les choses m'a fait hésité quelques instants... Merci de confirmer/modifier si besoin.

Ta fiche est donc validée ! Tu peux maintenant demander un rang, créer ton journal de bord si tu le souhaites, et tu as officiellement accès à toutes les parties du forum. Enjoy ! Wink
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyJeu 14 Juin - 0:28

Il parait que les rumeurs tiennent toujours un fond de vérité...

Pour répondre à ta question, c'est bien ainsi qu'il fallait le comprendre mais j'ai tout de même corrigé pour que ça paraisse plus clair.
Merci pour la validation ultra rapide ! Je m'occuperais de tout ça un peu plus tard, je commence à dormir debout. -__-'
Au plaisir de t'épier, au détour d'un rp. =)
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyJeu 14 Juin - 0:33

Je vais finir par aller me cacher dans les bois, parce que je me fais peur avec mon propre contexte. >.< Mais tu pourras m'épier avec grand plaisir, même si en réalité je ne me sentais pas capable de dire ça un jour... =)

De rien, j'étais dans les parages alors ton message tombait à pique ! Wink
Puisque tout est bon qui finit bien et que nous ne pouvons plus tenir debout, je verrouille officiellement ta fiche, et je le déplace au bon endroit (en réalité, j'ai surtout peur que Roxane profite de la discussion pour venir confirmer les rumeurs...) !! Bonne continuation !
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MessageSujet: Re: Faustine Applegate [OK]   Faustine Applegate [OK] EmptyJeu 14 Juin - 11:58

Ca c'est sans compter sur le fait que même verrouillé j'ai le droit de répondre à un sujet! Ô privilèges de faire partie du staff... Mais aujourd'hui je suis dans un jour de bonté, et je me tairais sur les rumeurs (qui sont totalement justifiées).

Je viens quand même (6 jours après, ouais, ok) te souhaiter la bienvenue! J'ai adoré lire ta fiche, je n'ai pas reconnu toutes les musiques (oui bon à part l'incontournable Bang Bang!) et d'ailleurs j'ai dû stopper la lecture sur les derniers paragraphes pour attendre la fin de la chanson et démarrer la suivante :} mais vraiment, j'aime. Je dois avouer que j'ai été surprise de la première punition que Faustine a reçu dans sa famille d'accueil, parce que sur le moment je m'imaginais la matrone comme une vieille dame assez passive, pleine de sagesse mais plus protectrice qu'inquisitrice et qui ne se serait pas attardée sur le fait que sa propre fille accuse l'enfant adopté de ci ou de ça, qui aurait plutôt cherché à connaitre la vérité, donc l'épisode de l'enfermement dans la cave m'a vraiment étonné (d'ailleurs au passage... 5 jours je trouve ça assez énorme mais ça peut justement engendrer la mort prématurée de ton personnage dans les temps qui suivent donc au final c'est pas plus mal) mais à force de lecture j'ai trouvé ça justement changeant. Et je viens de me rendre compte que j'ai pondu une phrase aussi longue que l'engin de Stefan la bible. Youhou. J'aurais aimé passer le détail de la frimousse de ton personnage mais.. Non, je peux pas, je suis réellement gaga de ta Faustine Very Happy limite j'irais damner Clyde pour m'attitrer ton fantôme ;P autrement y'a plein plein de points que j'aurais aimé connaitre (comment Faustine a fait pour changer d'attitude vis à vis d'Ezra alors qu'elle avait juré se venger sur la descendance de Tobias tant qu'elle pouvait, pourquoi avoir choisi White City, etc.) mais je respecte cette part de mystère sur ta présentation et ne peux que râler du fait que Roxane ne peut voir Faustine pour en savoir plus ;D

Sur ce, bienvenue ici, parce qu'à la base tout ce blabla c'était bien pour ça!
Smile
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