Swann Forester Ft. Olivia WildeNée à Londres (Angleterre) - De son vivant: couturière. Maintenant: hanteuse professionnelle - 22 ans pour l'éternité - 16 juin 1670 - 21 juin 1692 - FANTÔME
¤ Êtes-vous hanté(e) ou avez-vous déjà hanté quelqu'un ? :De mon vivant, je n'ai jamais été hantée. Il faut dire que je n'ai certainement pas eu le temps de vivre assez longtemps pour cela. Par contre, depuis que j'ai rejoint le monde des esprits, je ne me prive pas de faire mon boulot de Fantôme et j'adore ça.
La première personne que j'ai hanté, ce fut mon juge. Cet homme qui sans compassion aucune me condamna au bucher pour acte de sorcellerie et cela sans aucune preuve. J'ai pu expérimenter pas mal de choses sur lui et ses descendants. Je me souviens parfaitement de lui, monsieur Nelson Bartlett. Il a vécu pendant 5 ans un véritable enfer sur terre. La vengeance a ceci de savoureux à mon avis, c'est qu'elle n'a pas de date de péremption et j'ai décidé de la délivrer sur cet homme ainsi que tous ses descendants ou autant que faire se peut. Si hanter un descendant de cet homme n'est pas possible, je vais aller hanter une autre personne en attendant de trouver ma nouvelle "proie".
¤ Que pensez-vous des fantômes de manière générale ? :Ce que je pense des fantômes ? Rien de particulier. Cela fait un moment maintenant que je traine sur terre pour hanter les vivants et dans l'ensemble, j'évite de m'occuper de ce que font les autres. J'attends d'eux la réciproque. Chacun mène sa non-vie comme il l'entend, mais si l'un d'eux me cherche des noises, je peux vous jurer qu'il va le regretter. Comme je l'ai déjà dit, la vengeance n'a pas de date de péremption et peut s'appliquer aux descendants sans distinction aucune.
¤ Caractère et goûts :Je peux dire que depuis que je suis morte, j'ai beaucoup évoluée. Au revoir la gentille Swann serviable et toujours joyeuse. Bonjour le fantôme empli de rancœur qui ne loupe pas une occasion de transformer la vie des autres en enfer s'il le mérite. Attention, il ne faut pas croire que je ne fais que "torturer" les vivants. Il m'arrive de hanter les gens en attendant une nouvelle "proie" et dans ce cas, je peux me révéler être une compagne, si ce n'est sympathique, plutôt facile à vivre. Je peux même donner un coup de main, si cela entre dans mes cordes. Bien que je ne sois pas sadique, je prends toujours un malin plaisir à exercer ma vengeance sur ceux qui le mérite et dans ce cas, je peux vous assurer que je ne fais pas dans la demi-mesure.
Bien qu'étant un fantôme, il y a des petites choses du quotidien que j'apprécie beaucoup comme un coucher de soleil flamboyant qui embrase le ciel et la terre. Ou encore un doux paysage bucolique s'éveillant aux premières lueurs de l'aube. Oui, j'aime bien ces choses simples de la vie dont je peux profiter même en étant morte. A l'opposé, je n'aime pas trop les jours de pluie, tout devient si terne et si "sale" que je trouve cela déprimant. Le fait d'être morte et condamnée à rester sur terre pour l'éternité l'est déjà assez pour ne pas en rajouter une couche. Ceci dit, les moments après la pluie peuvent être agréable quand les premiers rayons de soleil pointent timidement dans une explosion de couleur arc-en-ciel.
Une autre petite chose que j'aime bien dans ce monde moderne, c'est la télé. Vous n'imaginez pas ce que je trouve cela extraordinaire. Certes, je ne peux pas interagir avec cette chose, mais j'aime bien la regarder. Surtout ce que vous appelez des films ou des séries. C'est vraiment incroyable cette chose, tout comme ce que vous appelez radio ou bien lecteur de musique. Personnellement, j'appelle ça la boite à troubadour et ça me fait bien rire. Bref, le monde moderne recèle moult innovations qui rendent la vie de fantôme acceptable, voir même agréable par certain aspect.
¤ Histoire :Swann naquit un beau soir de juin 1670 à Londres. Le travail avait commencé assez tôt en fin d'après-midi, mais la petite fille ne semblait pas disposée à montrer le bout de sa frimousse ou tout du moins elle voulait se faire désirer. Sa naissance devint vite une anecdote que sa famille lui rappelait souvent à la moindre occasion. Famille qui vivait au grand complet dans la même maison dans un quartier populaire de Londres, pour ne pas dire pauvre. Comme tous les enfants de ce "milieu", la petite fille n'alla pas à l'école et aidait de son mieux aux tâches ménagères de la maison. En sommes, sa vie n'avait rien d'extraordinaire dans son déroulement. Dès qu'elle fut en âge de travailler, elle se trouva un boulot de couturière pour le chantier naval royal de Londres. Là, elle participait à la confection de voiles et autres uniformes ainsi qu'à leur réparation quand cela était possible. Sa vie semblait toute tracée et d'une monotonie sans nom.
Cependant, en février 1685 un incendie ravagea plusieurs quartiers de Londres jetant des milliers de personnes à la rue. Malgré toutes les bonnes volontés, un grand nombre de ces gens resta sans domicile. Et ce fut un décret royal qui trouva une solution: toutes les personnes laissées pour compte suite à cet incendie seraient envoyées dans les colonies d'Amérique comme colon. Alors, avec toute sa famille, la jeune Swann seulement âgée de 14 ans vogua vers de nouvelles aventures et un monde meilleur. Direction Boston Massachusetts, pour se refaire une vie. En arrivant sur place, la famille Forester ne trouva pas ce qu'elle venait chercher et dû partir s'installer ailleurs. Ce fut à Marblehead, dans le comté d'Essex, que tout ce petit monde posa ses valises. La famille prit en main la scierie du coin tout en possédant une ferme. Tout en travaillant à la ferme avec sa famille, Swann continua son œuvre de couturière en réalisant quelque travaux pour l'unique magasin de vêtement de la bourgade. Le temps passa doucement avec des moments difficiles, surtout en hiver, mais la vie était malgré tout plus agréable qu'à Londres.
Tout allait pour le mieux dans cette nouvelle vie pour Swann. D'ailleurs, quelques garçons commençaient à la courtiser. Ce fut ainsi qu'un certain Nelson Bartlett entra dans sa vie pour son plus grand malheur. Cet homme était un des notables de la ville et avait l'intention de prendre Swann pour épouse, chose qu'elle refusa fermement. Elle avait à peine 17 ans et ne se voyait pas du tout avec cette grosse barrique de vin deux fois plus vieux qu'elle. Après quelques temps et de nombreux refus, l'homme trouva une autre épouse. Cependant, il n'allait pas pardonner aussi facilement ce refus qu'il considérait comme un affront et l'occasion de se venger se présenta quelques années plus tard. Dans la ville d'à côté, Salem, un vent de folie souffla et se propagea aux bourgades du comté d'Essex. Nelson Bartlett en profita pour régler ses comptes avec la jeune Swann Forester. Il l'accusa d'actes de sorcellerie et organisa un grand procès dans la mairie. Après moult débats et témoignage, le juge du tribunal, qui n'était autre que Nelson, la condamna à périr sur le bucher.
A peine 22 ans et déjà condamnée à mourir. Swann ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, mais elle le réalisa très vite quand elle vit le bucher se monter sur la place principale de Marblehead. Cet homme rejeté venait d'avoir sa peau. Elle avait beau clamer son innocence, personne ne l'écoutait et plus triste encore on se moquait d'elle allant même jusqu'à l'insulter ou pire encore. La frénésie populaire fut à son comble quand elle se retrouva attachée au poteau du bucher. A peine 22 ans, condamnée à mourir sans avoir vraiment eu le temps de vivre. Pendant qu'elle souffrait mille martyrs sur le bucher, elle ne pouvait s'empêcher de regarder ce Nelson Bartlett de malheur et de le maudire pour ce qu'il venait de lui faire.
Alors qu'elle croyait tout terminé, qu'elle en avait fini avec la vie et tous ces aléas, Swann eu la surprise de s'éveiller au milieu de la place principale de Marblehead, à l'endroit même du bucher sur lequel elle avait brûlé. Tout semblait redevenu calme et normal, mais personne ne semblait faire attention à elle. Elle marcha sans but au gré du hasard. Tout lui semblait si normal et pourtant, elle sentait bien qu'il y avait quelque chose de différent. Les heures passèrent et Swann errait toujours dans Marblehead à la recherche de réponses. Finalement, ses pas la menèrent devant la demeure de ce Nelson Bartlett. Elle sentit en elle un sentiment de fureur monter dans tout son corps et elle parti à l'assaut de la porte qu'elle comptait marteler de toutes ses forces. Cependant, qu'elle ne faut pas sa surprise de passer au travers de cette dernière qui était quand même en chênes massif. Encore sous l'effet de la surprise, elle marcha pantelante dans le hall d'entrée de la maison et tomba nez-à-nez avec l'épouse de son tortionnaire qui la traversa sans même la voir. Swann commençait vraiment à paniquer et ne comprenait plus rien, mais tous ses doutes et questions s'envolèrent quand elle vit Nelson dans les escaliers. Elle se rua sur lui pour le frapper, mais encore une fois elle ne traversa. Ceci dit, monsieur Bartlett fut lui-aussi très surpris, car il la voyait et lui non plus comprenait pas ce qui se passait. Ainsi commença l'apprentissage du métier de fantôme pour Swann et le début de 5 ans d'enfer pour Nelson.
L'homme se croyait fou et cherchait par tous les moyens à cacher aux autres qu'il la voyait. Tandis que de son côté Swann prenait un malin plaisir à faire son maximum pour être toujours présente à ses côtés pour le mettre mal-à-l'aise et l'énerver afin qu'il passe vraiment pour cinglé aux yeux du commun des mortels. Le temps passa et Swann se rendit compte qu'elle n'était pas la seule à vivre sur Terre en tant que fantôme et elle chercha à comprendre le pourquoi du comment tout en continuant à hanter monsieur Bartlett. Elle découvrit que les fantômes avaient certains pouvoirs qu'il pouvait user sur "leur humain". Elle apprit les rudiments auprès des autres et passa très rapidement à la pratique sur Nelson. Elle voulait tellement le faire souffrir qu'elle travailla surtout les sensations de douleur. Sur la fin de vie de ce sombre personnage qui brisa irrémédiablement la vie de Swann, la jeune fantôme pouvait provoquer des hallucinations assez convaincante bien que très courte de ce qu'elle avait vécu sur le bucher. L'homme finit par mourir seul et au bord de la folie, d'une maladie qu'il contacta au cours d'un hiver particulièrement rigoureux.
Sa vengeance accomplie, Swann pensait qu'elle en avait fini sur Terre, mais elle apprit que la condition de fantôme était définitive. Elle était donc condamnée à hanter les humains jusqu'à la fin des temps. Au début, elle fut quelque peu désemparée devant la situation, mais elle finit par décider que sa vengeance ne prendrait pas fin avec Nelson Bartlett. Non, elle continuerait dans le temps et s'appliquerait à tous les descendant de cet homme qu'elle trouverait sur son chemin. Les années passèrent tout comme ses "victimes" ou plus précisément les humains qu'elle hantait. Plus le temps passait et plus elle était efficace dans la maitrise de son pouvoir de perception. Elle prenait le temps de converser un peu avec les autres fantômes afin de compléter ses connaissances entre deux personnes à hanter. Parfois, elle prenait un peu de temps pour elle entre deux "clients", juste histoire de profiter du paysage ou même se changer un peu les idées en faisant un petit voyage sur Terre sans autre but que voguer sans contrainte.
C'est ainsi que Swann débarqua à White City. Sans but, sans "victime" en vue, ni rien de tout ce qui concerne le monde des fantômes. Elle se retrouve ici par le plus pur des hasards d'un voyage qu'elle voulait bucolique à travers les USA.
¤ Détails qui ont leur importance :~ Swann est devenue une accro aux boites à troubadour (Télévision et lecteur de musique). Certes, elle ne peut pas s'en servir, mais aime bien squatter chez les gens pour en profiter.
~ Elle aime bien aussi s'asseoir dans un endroit plein de vie pour écouter les gens parler de tout et de rien. Ses lieux privilégiés sont les bars/restaurants et les lieux de savoir comme les écoles ou les universités.
~ Ce qu'elle aime bien dans le fait d'être fantôme, c'est de ne connaitre aucune limite. Elle va là où elle veut et cela quand elle le veut.
~ Ce qu'elle regrette le plus de sa vie d'avant ? C'est certainement de ne plus pouvoir parler avec les gens. De ne plus pouvoir avoir d'interactions constructives.
~ Ce qui lui manque aussi, ce sont les petits plaisirs simples de la vie comme manger, boire ou faire une sieste.
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